Apprendre le Coran comme le Prophète ﷺ :

Au nom d’Allah, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux,

 

Apprendre le Coran est une noble adoration et compte parmi les meilleures. Notre Prophète bien aimé ﷺ nous dit :

« Le meilleur d’entre vous est celui qui apprend le Coran et l’enseigne ».

(Rapporté par Al Bukhari).

L’acceptation d’une adoration est conditionnée par deux prérogatives :

  • La sincérité (l’exclusivité), c’est-à-dire qu’il faut que cette adoration soit faite exclusivement pour Allah, sans rien Lui associer

  • La conformité, c’est-à-dire qu’elle doit être conforme à la tradition du Prophète ﷺ (sunna)

La sincérité est un travail personnel incombant à chaque serviteur. Nous devons sans cesse renouveler notre intention pour que nos actes ne soient pas entachés de chirk (association) ou d’orgueil (riya) et ainsi purifier notre aspiration première et nous prémunir contre sa déviation.

Dans cet article nous allons nous concentrer sur la deuxième condition, la conformité, en la juxtaposant à l’apprentissage coranique. Apprendre le Coran comme le faisait notre bien aimé ﷺ nous permet de  pouvoir espérer obtenir La satisfaction d’Allah Le Très-Haut et le bénéfice optimal des récompenses liées.

Le prophète ﷺ, premier homme à apprendre le Coran

Le Prophète ﷺ a été le premier homme à apprendre le Coran. Pour mener à bien la tâche  considérable d’enseigner le meilleur Livre (le Noble Coran qui est La parole d’Allah) au meilleur des hommes (le Prophète ﷺ ), Allah Le Très-Haut a élu le meilleur des anges, l’ange Jibril (qu’Allah lui accorde le salut).

Allah Le Très-Haut dit (sens des versets) :

[Par l’étoile à son déclin – Votre compagnon ne s’est pas égaré et n’a pas été induit en erreur – et il ne prononce rien sous l’effet de la passion – ce n’est rien d’autre qu’une révélation inspirée – Que lui a enseigné (l’Ange Gabriel) à la force prodigieuse].

(L’étoile verset 1 à 5).

« وَالنَّجْمِ إِذَا هَوَىٰ ـ مَا ضَلَّ صَاحِبُكُمْ وَمَا غَوَىٰ ـ وَمَا يَنطِقُ عَنِ الْهَوَىٰ ـ إِنْ هُوَ إِلَّا وَحْيٌ يُوحَىٰ ـ عَلَّمَهُ شَدِيدُ الْقُوَىٰ ». (النجم)

Plutôt que de transmettre Son livre directement à Son prophète ﷺ, Allah Le Très-Haut a voulu prendre un intermédiaire et il y a en cela plusieurs sagesses; parmi elles :

– Nous montrer l’importance d’avoir un enseignant pour qui voudrait apprendre le Coran. Son rôle est d’enseigner les « mots » et les « sens » du Coran et il est également de son devoir de diriger l’élève sur la route de cet apprentissage.

– Nous montrer le comportement dont  doit se parer l’élève désireux d’apprendre le Coran

Sur une période de 23 années, Jibril (qu’Allah lui accorde le salut) enseigna le Coran au Prophète ﷺ, mais  pourquoi Allah Le Très-Haut ne l’a-t-Il pas révélé en une seule fois ?

Par cette méthodologie, Allah Le Très-Haut  a eu la volonté de:

– Raffermir le cœur du Prophète ﷺ

– Le soutenir dans sa prédication

– Simplifier l’étude du Coran (compréhension, méditation, mise en pratique) ainsi que son enseignement

– Transmettre la Législation graduellement

– Répondre à l’évolution de la communauté musulmane

– Nous montrer que la science s’acquiert petit à petit: apprendre le Coran est un travail de toute une vie. 

T’es-tu déjà demandé ce que signifiait « apprendre le Coran » au temps du prophète ﷺ ?

Était-ce autour des « mots » du Coran (la récitation et la mémorisation) ou plutôt autour de ses « sens » (son explication « Tafsir », sa méditation et sa mise en application) ?

Les paroles des savants concernant l’apprentissage coranique du prophète ﷺ

Concernant cette question, les savants nous ont exposé deux avis. Certains affirment qu’« apprendre le coran » à cette époque signifiait essentiellement le réciter et le mémoriser alors que pour d’autres, cela signifiait le réciter, le mémoriser, le comprendre, le méditer et le mettre en pratique.

Détaillons ces deux avis :

Le premier avis, majoritaire, est qu’apprendre le Coran signifiait essentiellement le réciter et le mémoriser.

Pour eux, Jibril (qu’Allah lui accorde le salut) enseignait exclusivement les « mots » du Coran au Prophète ﷺ qui  s’empressait alors de les mémoriser.

Pour justifier cet avis, les savants se basent sur les versets suivants. Allah Le Très Haut dit au prophète ﷺ (dans le sens des versets):

[Ne remue pas ta langue pour hâter sa récitation – Son rassemblement (dans ton cœur et sa fixation dans ta mémoire) Nous incombent, ainsi que la façon de le réciter. – Quand donc Nous le récitons, suis sa récitation – A Nous, ensuite incombera son explication].

(Sourate al Qiyamah v.16 à 19)

« لَا تُحَرِّكْ بِهِ لِسَانَكَ لِتَعْجَلَ بِهِ ـ إِنَّ عَلَيْنَا جَمْعَهُ وَقُرْآنَهُ ـ فَإِذَا قَرَأْنَاهُ فَاتَّبِعْ قُرْآنَهُ ـ ثُمَّ إِنَّ عَلَيْنَا بَيَانَهُ » (القيامة 16/19)

Et qui de plus approprié pour nous expliquer ces versets qu’Abdallah Ibn ‘Abbâs (qu’Allah l’agrée), le cousin paternel du Prophète ﷺ :

D’après Sa’id ibn Jubayr (qu’Allah l’agrée), ‘Abdallah ibn ‘Abbâs (qu’Allah l’agrée) a dit à propos du verset: [Ne remue pas ta langue pour hâter sa récitation]:

« Le Messager d’Allah ﷺ cherchait à apaiser la souffrance que lui causait la Révélation; pour ce faire il lui arrivait de remuer les lèvres. ». Et Ibn ‘Abbâs de dire aux gens présents: « Regardez! je vais les remuer comme le faisait le Messager d’Allah ». Et Sa’id de dire à son tour: « Je vais les remuer comme j’ai vu ibn ‘Abbâs le faire », et il remua les lèvres.

Puis ibn ‘Abbas (qu’Allah l’agrée) dit à propos du verset suivant: [Son rassemblement (dans ton cœur et sa fixation dans ta mémoire) Nous incombent, ainsi que la façon de le réciter ].

« C’est à Allah Le Très Haut qu’incombe de rassembler le Coran dans ta poitrine pour te faciliter sa récitation ».

Puis il dit à propos du verset : [Quand donc Nous le récitons, suis sa récitation].

« C’est-à-dire: Ecoute et sois attentif à sa récitation ».

Puis il finit par l’explication du verset [A Nous, ensuite incombera son explication].

Il dit (qu’Allah l’agrée) : « C’est-à-dire: Ensuite c’est à nous de te le faire réciter. Après ces versets, Le Messager d’Allah ﷺ, lorsque Jibril venait le trouver, écoutait la récitation de celui-ci. Et une fois l’archange parti, le Prophète récitait le coran exactement de la même manière que lui ». (Al Bukhari)

Voici à présent l’avis du grand exégète, l’imam ibn Jarir At Tabari (qu’Allah lui fasse miséricorde) :

Il dit à propos du verset [Ne remue pas ta langue pour hâter sa récitation ]:

« Les exégètes ont divergé à propos de la cause de révélation de ce verset :

– Certains, tels que Ibn ‘Abbas et Said ibn Jubayr (qu’Allah les agrée) ont dit :

ce verset a été révélé car le Prophète ﷺ s’empressait de réciter les versets lorsqu’il les entendait. Son amour pour les versets le faisait s’empresser de les mémoriser. Allah le Très Haut lui a donc dit de ne pas hâter sa récitation et sa mémorisation, car c’est Lui qui se charge de rassembler les paroles coraniques dans son cœur.

– D’autres, tels que Mujahid, Al Hassan et Qatada (qu’Allah les agrée) ont dit que ce verset avait été révélé car le Prophète ﷺ s’empressait de réciter le Coran de peur de l’oublier, Allah le Très Haut lui a donc dit :

[Ne remue pas la langue pour hâter sa récitation – Son rassemblement (dans ton cœur et sa fixation dans ta mémoire) Nous incombe] qui a pour sens, Nous te le faisons lire et tu ne l’oublieras pas ».

L’imam at Tabari conclut ce passage par : « Selon moi, l’avis le plus juste est le premier. Allah est plus savant ».

Il poursuit en disant à propos de : [Son rassemblement (dans ton cœur et sa fixation dans ta mémoire) Nous incombent, ainsi que la façon de le réciter].

« A Allah le Très Haut, incombe le rassemblement du Coran dans ta poitrine ô Mohammed, jusqu’à ce qu’on le fixe dedans et que tu puisses le réciter. »

Et dans le même sens Allah le Très Haut dit (sens du verset) :

[Que soit exalté Allah, le Vrai Souverain! Ne te hâte pas [de réciter] le Coran avant que ne te soit achevée sa révélation. Et dis: « Ô mon Seigneur, accrois mes connaissances!].

( Taha v.114).

« فَتَعَالَى اللَّهُ الْمَلِكُ الْحَقُّ ۗ وَلَا تَعْجَلْ بِالْقُرْآنِ مِن قَبْلِ أَن يُقْضَىٰ إِلَيْكَ وَحْيُهُ ۖ وَقُل رَّبِّ زِدْنِي عِلْمًا » 

L’imam ibn Jarir At Tabari dit à propos du verset suivant : [Quand donc Nous le récitons, suis sa récitation] : « Les savants ont donné trois interprétations du sens « suis sa récitation » :

1- Écoute en silence,

2- Suis les règles qu’il contient,

3- Mets-le en pratique.

Il conclut son explication en disant que pour lui, l’avis le plus juste est d’interpréter le verset [suis sa récitation] par « suis les règles qu’il contient et mets-le en pratique ». Ceci est également la parole de Ibn ‘Abbas, Ad Dahhak et Mujahid (qu’Allah les agrée).

Il dit à propos du verset : [A Nous, ensuite incombera son explication] :

« A nous de t’expliquer ce qui est licite, illicite, ses obligations, ses interdictions et ses règles détaillées ». (Tafsir at Tabari).

Dans ces versets, Allah Le Très-Haut dicte au Prophète ﷺ le comportement que le musulman doit avoir pour apprendre le Coran. Il lui montre que la relation qu’il doit avoir avec le Coran ne doit pas être uniquement celle de la récitation ou de la mémorisation de ses mots, mais qu’elle passe d’abord par le silence, l’écoute, puis la compréhension et enfin la mise en pratique.

Les savants qui soutiennent cet avis déduisent des versets et hadiths cités que le rôle de Jibril (qu’Allah lui accorde le salut) était de transmettre les versets du Coran au Prophète ﷺ, et que l’explication des versets incombait à Allah Le Très-Haut [A Nous (Allah), ensuite incombera son explication]. Selon eux, c’est Allah, exalté soit-Il, qui a enseigné le sens des versets (compréhension, licite, illicite, ses obligations, ses interdictions, ses règles détaillées…) au Prophète ﷺ.

Par cela, Allah Le Très-Haut nous montre que les « mots » du Coran sont très importants car Il a désigné le meilleur des anges pour en enseigner la lecture et la mémorisation, mais, Il nous démontre de la même façon que les « sens » sont encore plus importants car c’est Lui-même, Allah Le Très Haut, qui S’est chargé de leur enseignement. Ceci est l’avis d’ibn Kathir et ibn Jarir At Tabari.

Le deuxième avis, qui est celui d’un ensemble de grands savants, explique qu’« apprendre le coran » à l’époque du prophète ﷺ signifiait le réciter mais surtout le comprendre, le méditer et le mettre en pratique.

Ils se basent tout d’abord sur le verset cité plus haut :

[Par l’étoile à son déclin – Votre compagnon ne s’est pas égaré et n’a pas été induit en erreur – et il ne prononce rien sous l’effet de la passion – ce n’est rien d’autre qu’une révélation inspirée – Que lui a enseigné (l’Ange Gabriel) à la force prodigieuse].

(L’étoile verset 1 à 5).

« وَالنَّجْمِ إِذَا هَوَىٰ ـ مَا ضَلَّ صَاحِبُكُمْ وَمَا غَوَىٰ ـ وَمَا يَنطِقُ عَنِ الْهَوَىٰ ـ إِنْ هُوَ إِلَّا وَحْيٌ يُوحَىٰ ـ عَلَّمَهُ شَدِيدُ الْقُوَىٰ ». (النجم)

En nous penchant sur le sens des mots cela nous permet d’en comprendre le but. Allah Le Très-Haut a utilisé le terme « enseigner » (‘allama) qui en langue arabe a une notion d’explication. Allah n’a pas utilisé le terme « faire apprendre par coeur » ou « faire mémoriser » (haffadza), et il y a en cela une orientation bien différente.

Ils ont  également une autre interprétation des versets de la sourate « Al Qiyamah »:

Le cheikh Ar Razi (rahimahullah) a dit : « Le verset [Ne remue pas ta langue pour hâter sa récitation] prouve que le Prophète ﷺ récitait le Coran en même temps que Jibril (qu’Allah lui accorde le salut), et qu’en même temps, de par son attachement au savoir, le Prophète ﷺ le questionnait au sujet du sens des versets. Allah le Très Haut a interdit au Prophète ﷺ de s’occuper des deux choses en même temps (les mots et le sens). Allah le très haut a interdit au Prophète ﷺ de réciter avec Jibril (qu’Allah lui accorde le salut) par le verset [et quand Nous l’aurons lu, suis-en bien la lecture] et Il lui a interdit de poser des questions sur le sens des versets par le verset : [A Nous, ensuite incombera son explication].

Le docteur Yussuf al Hati (qu’Allah le préserve) a dit à propos de l’interdiction citée dans le verset : « La cause de cette interdiction est peut-être, et Allah est plus savant, la Volonté d’Allah que le Prophète ﷺ ne s’occupe de la mémorisation au détriment de sa compréhension ».

Le Cheikh Ibn Baz (qu’Allah lui fasse miséricorde) a dit en commentant le hadith d’Abdallah ibn ‘Abbas (qu’Allah l’agrée) :

« Le Prophète était le plus généreux des gens et il l’était encore plus pendant le mois du Ramadan lorsqu’il rencontrait Jibril (qu’Allah lui accorde le salut) et qu’Il lui faisait étudier le Coran. Jibril (qu’Allah lui accorde le salut) le rencontrait chaque nuit du mois de ramadan et il le lui faisait étudier. » (Rapporté par al Bukhari).

Apprendre le Coran comme le Prophète ﷺ : Share on X (majmou’ al fatawa de cheikh ibn Baz)

Docteur Taha Chérif Yunus a dit en commentant le même hadith : « Qu’est-ce qui empêche que l’étude du Coran entre Jibril (qu’Allah lui accorde le salut) et le Prophète ﷺ ait été une étude du « sens » et des « mots » ? Pourquoi se limiter dans cette étude à un suivi des mots et à leur mémorisation? Sans oublier qu’Allah Le Très-Haut s’est chargé du rassemblement de ses mots dans le cœur du Prophète, il n’oubliera ni ses mots, ni sa récitation.

De plus, les rencontres entre le Prophète ﷺ et Jibril (qu’Allah lui accorde le salut) étaient régulières, et le Prophète ﷺ les transformait en action. L’exemple se trouve dans ce hadith, par l’augmentation de Sa générosité ﷺ et de Ses dépenses. Il n’y a aucun doute que ceci est un effet de l’étude du sens et non pas un effet de l’étude des mots du Coran ». (Tiré du livre « Voyage de recherche à propos des fervents adeptes du coran » du docteur Taha Cherif Yunus). 

En réponse à la question « que signifiait apprendre le Coran au temps du Prophète ﷺ », tout ceci nous démontre donc que  l’enseignement de Jibril (qu’Allah lui accorde le salut) concernait les « mots » du Coran, et il est fort probable qu’il lui ai également enseigné son « sens ».

La récitation occupe  une place très importante car Allah Le Très-Haut a désigné le meilleur ange pour l’enseigner au meilleur des Prophètes ﷺ, mais, nous voyons que son sens est plus important car selon les savants qui soutiennent le deuxième avis, l’étude du sens faisait partie intégrante de l’enseignement de Jibril (qu’Allah lui accorde le salut) et selon les savants du premier avis, c’est Allah Le Très-Haut Lui-même qui s’est chargé de son enseignement au Prophète ﷺ. Ceci accentue l’importance qu’Allah Le Très-Haut  porte au « sens » du Coran.

Apprendre le coran du temps du prophète ﷺ signifiait donc apprendre les « mots » du coran ainsi que son « sens ».

Et pour toi, dans ton quotidien,  « apprendre le coran » se fait-il de la même façon qu’à l’époque du Prophète ﷺ ? …

… Prends un instant pour méditer sur ton apprentissage actuel du Coran …

Apprends-tu le Coran ? Si ta réponse est négative, remets-toi sérieusement en question car ce n’est pas normal qu’un musulman n’apprenne pas le coran. Mon frère, ma soeur, apprendre le coran doit être une de tes priorités! Share on X

Si la réponse est positive,  compare alors ton apprentissage à celui de notre bien aimé ﷺ.

Si il y a en cela des divergences,  imagine-toi alors changer ta façon de faire et apprendre le Coran comme le faisait notre Prophète ﷺ. Imagine-toi apprendre le sens du Coran, comprendre le message qu’Allah Le Très-Haut t’adresse. Imagine toi comprendre le Coran,  comprendre la description de l’enfer, la description du paradis, pouvoir méditer sur Ses signes, ceux qu’Il a placé en nous et dans toute Sa création, pouvoir saisir et tirer les leçons des peuples antérieurs… imagine-toi comprendre et vivre le Coran …

Ceci doit être l’objectif de notre apprentissage, et n’oublie pas, cher frère, chère soeur, qu’avec l’aide d’Allah Le Généreux ceci n’est pas difficile,. Il nous dit :

[En effet, Nous avons rendu le Coran facile. Y a-t-il quelqu’un pour réfléchir?]

(Al Qamar 17 – sens approximatif)

Pour finir, il semble intéressant d’énoncer ces paroles de Cheikh al islam Ibn Taymiya, qu’Allah lui fasse miséricorde :

« Ce qui est demandé, en ce qui concerne le Coran, c’est la compréhension de son sens et sa mise en pratique. Si cela n’est pas l’objectif de celui qui le mémorise, il ne fait pas partie des gens de science ni des gens du savoir, même s’il a mémorisé tout le Coran ou une grande partie. Apprendre ce qu’il comprend du Coran est mieux que de réciter ce qu’il ne comprend pas ».

Nous demandons à Allah Le Très-Haut  de nous faire apprendre le Coran comme le faisait le prophète ﷺ et ses compagnons (qu’Allah les agrée). Nous lui demandons de nous faciliter cet apprentissage et que cet apprentissage soit fait exclusivement pour Lui et qu’il soit en conformité avec la Sunna de notre noble prophète ﷺ. Amin.

Allah est plus savant.

Abdel karim.

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